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Restructuration d’un bâtiment industriel en immeuble de bureaux sur le technopôle de Brest

Contexte de l’opération

Dans le cadre du développement du Campus Mondial de la Mer, Brest métropole souhaitait qu’un bâtiment totem soit réalisé pour incarner son ambition dans le domaine des sciences de la mer.

La SEMPI, opérateur privilégié de la collectivité dans le champ du développement économique, s’est alors porté acquéreur d’un bâtiment industriel initialement dédié à la production cosmétique et vacant depuis plusieurs années, afin de le transformer pour répondre à cet enjeu.

Caractéristique de l’opération

Le nouveau bâtiment, dénommé CAP OCÉAN, idéalement situé face à la rade et à proximité immédiate du siège d’IFREMER, accueille désormais plusieurs acteurs institutionnels, le Pôle Mer Bretagne Atlantique, France Énergies Marines, l’association du Technopôle Brest Iroise, mais aussi des acteurs privés comme la société Quiet Oceans.

Dans le cadre de ce projet, Ronan Kerleo, Chef de Projet au sein de la SEMPI, a assuré la Direction d’Investissement, et notamment le montage financier complexe de l’opération qui a permis de mobiliser des fonds de l’Etat, de la Région, du Département et de la Métropole. La conduite d’opération a été confiée à Brest Métropole Aménagement, autre opérateur de la collectivité.

© Atelier QUÉRÉ
INFORMATIONS CLÉS
  • Mission : Direction d'investissement
  • Période de l'opération : 2014 - 2018
  • Éléments financiers
    Coût global de l'opération : 3,8 M€ HT
    Acquisition du bâtiment : 1 M€ HT
    Montant des travaux : 2,3 M€ HT
  • Surface de plancher : 2 100 m²
MAÎTRISE D’OUVRAGE
  • Maître d'ouvrage : SEMPI
  • Assistant à Maîtrise d'Ouvrage :BMA
PRESTATAIRES
  • Architecte :Atelier QUÉRÉ - Benoît Borgne
  • Bureau d'études :OTEIS

Dans les médias

François CUILANDRE, Président de Brest métropole, lors de l’inauguration du bâtiment CAP OCÉAN
François CUILANDRE, Président de Brest métropole, lors de l’inauguration du bâtiment CAP OCÉAN

Cap Océan, la vitrine brestoise du Campus mondial de la mer

La Tribune – 12 mai 2018 – Pascale Paoli-Lebailly

Avec l’inauguration de son bâtiment totem sur le site du Technopôle Brest-Iroise, le Campus mondial de la mer prend définitivement corps. Conçu comme un espace d’animation, de services et de valorisation des projets, Cap Océan jouera un rôle de « réseau des réseaux » pour rapprocher les acteurs scientifiques et ceux du développement économique lié à la croissance bleue. « Cap Océan abrite des structures dédiées à l’innovation comme le pôle Mer Bretagne Atlantique (314 projets collaboratifs labellisés depuis 2005) et le Technopôle Brest-Iroise, dont une équipe dédiée assure l’animation », explique Michel Gourtay, Président Directeur Général de la SEMPI. « L’institut de R&D France Energies Marines y a également trouvé sa place. L’ambition du Campus mondial de la mer a été impulsée par le Pacte d’avenir pour la Bretagne signé en décembre 2013, puis inscrite dans notre projet métropolitain et structurée dans le pacte d’innovation de Brest Métropole signé avec l’État en janvier 2017. C’est un vrai projet de territoire ayant Brest pour centre névralgique, mais qui s’étend de Roscoff (station biologique) à Lorient. »

Vue aérienne de Cap Océan, le bâtiment central du Campus mondial de la mer sur le Technopôle de Brest Iroise.
Vue aérienne de Cap Océan, le bâtiment central du Campus mondial de la mer sur le Technopôle de Brest Iroise.

Cap Océan, cœur du Campus mondial de la mer

Ouest-France – 17 avril 2018 – Sabine Niclot-Baron

Le bâtiment Cap Océan accueille les équipes du Technopôle Brest-Iroise et du Pôle de compétitivité Mer Bretagne Atlantique, ainsi que leurs adhérents. Ils ont été rejoints par l’institut France Énergies Marines, structure nationale de recherche dédiée aux énergies marines renouvelables (EMR). L’originalité de Cap Océan tient à la mutualisation de ses espaces. Salles de réunion, espaces de rencontre et pièces communes ont été conçues comme « un espace pluriel d’animation, de services et de valorisation de projets », afin de rapprocher les occupants et d’en faire une « source de dynamisme scientifique, de développement économique et d’emplois ».